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La commission Aménagements Cyclables
 
Pour que la prise en compte des cyclistes dans l'espace public marseillais soit une réalité, le Collectif Vélos en Ville veille et agit !
La commission « Aménagements cyclables » travaille pour la prise en compte des intérêts des cyclistes dans l’espace public marseillais, c’est-à-dire, le vôtre, et donc le nôtre. Pour cela, la commission porte une parole citoyenne et cycliste dans les lieux de concertation et de débat.
 
Rôle du·de la bénévole  :
Le·la bénévole doit avoir envie de participer à la création et l’amélioration des aménagements cyclables. Pour cela, il·elle peut être amené·e à identifier, illustrer, décrire des problèmes, mais aussi à réfléchir à des solutions, monter un dossier et le défendre auprès des élu·e·s locaux·ales. Au sein de la commission, les bénévoles sont réparti·e·s en sous-équipes par secteurs d’arrondissements.
 
Nous nous réunissons tous les 1er jeudis de chaque mois, à 18 h 15. Vous êtes les bienvenus !
 
Les responsables de la commission :
Katja HenzeCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 06 28 25 33 08
Christophe MonnierCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 06 30 44 32 08
Bruno TerseurCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 06 11 49 00 72

Katja Henze Portrait Christophe Monnier Portrait Bruno TERSEUR portrait
Katja Christophe Bruno

Manifestation le 22 septembre pour une Canebière cyclable

Rendez-vous le samedi 22 septembre 2012  à La Girafe, Square Léon Blum (en haut de la Canebière) à 16H30.

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Lire la suite : Manifestation le 22 septembre pour une Canebière cyclable

Investir dans 1,6 km d'autoroute ou dans des pistes cyclables ? Portland a fait son choix.

energy citiesPar Béatrice Alcaraz, le 20 août 2012

Aménager le territoire pour réduire les consommations énergétiques : c’est une approche que présente Energy Cities dans sa dernière publication : 30 propositions pour la transition énergétique des territoires
 
Et plus particulièrement "Planifier le report modal vers les modes de transport durables" pour devenir une ville attractive et rendre aux habitants les espaces publics.
 

Pour réussir cette transition, il faut réunir plusieurs conditions :
  • créer une cohésion entre les décideurs et reponsables de la planification urbaine, les transport privés ou publics, les associations d’usagers,
  • conduire un travail d’équipe
  • tenir informée la population sur les objectifs poursuivis
  • . . .
 C’est ce qu’a réussit la ville de Portland (USA) !

De par sa politique elle est probablement devenue la ville la plus européenne des villes américaines.
Depuis plusieurs années, Portland a remis en service un réseau de tramway, met le vélo à l’honneur, bannit la voiture du centre ville et où des immeubles « verts » sont érigés. "Faire de Portland la ville américaine la plus désirable pour les cyclistes n’a pas coûté plus que construire 1 mile (NDLR : 1,6 km) d’autoroute", dit Roger Geller du Bureau des Transports de Portland !

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En 2009, la ville de Portland lance son Climate Action Plan dont le but était d’identifier et d’établir les stratégies prioritaires afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici 2050. L’objectif était également de soutenir les entreprises locales, d’améliorer la qualité de vie et de maximiser les effets positifs pour la communauté, comme l’air pur, l’eau claire et la santé humaine et environnementale.

Retrouver la vision pour un futur durable de la ville de Portland.
 
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Vision et gouvernance vers une ville basse-consommation : exemple de Portland (USA)
En 2007, le conseil municipal de Portland a adopté une série de résolutions destinées à développer une stratégie de réduction des émissions locales de carbone de 80% d’ici 2050. Cette initiative est fondée sur la vision et les démarches entreprises dans le cadre de l’élaboration du « Climate Action Plan » (CAP) 2009 de Portland. Ce plan d’action régional offre une structure novatrice pour progresser vers un avenir prospère et durable. 
Télécharger : PDF - 2.2 Mo

 
Retrouvez également l’exemple de Portland dans l’émission d’Arte "Arte Reportage":
 

Rentrée 2012 – Prix de l’essence

Communiqué du Club des villes et territoires cyclables

30 août 2012

Le Club des villes et territoires cyclables rappelle au Gouvernement
que le vélo est un outil efficace au service du pouvoir d’achat des Français !

Alors que le Gouvernement vient de prendre une mesure de baisse des taxes sur les carburants pour atténuer l’effet de la hausse des prix du gazole et de l’essence sur le budget des ménages, le Club des villes et territoires cyclables rappelle ses propositions pour faire du vélo un outil concret et efficace au service du pouvoir d’achat et des politiques publiques de transport, d’aménagement du territoire, de santé et de citoyenneté.

 

« Le comble de cette mesure est qu’elle est très coûteuse pour le budget de l’Etat tout en étant déjà qualifiée de cosmétique par les commentateurs et les bénéficiaires », a souligné Jean-Marie DARMIAN, Président du Club. « Dans trois mois, quand prendra fin cette réduction fiscale, il faudra bien assumer des décisions courageuses et efficaces. Pourquoi ne pas les adopter dès aujourd’hui ? Il faut sans délai engager des mesures pour économiser la facture énergétique, diminuer les impacts environnements de la voiture et encourager les solutions alternatives. Le vélo est une de ces solutions, utilisé seul ou combiné aux transports publics ! ».

Le Gouvernement ne flèche aujourd’hui aucune solution alternative à la voiture ni aucun objectif de diminution de la consommation de carburant. Comme son prédécesseur, il cherche à atténuer provisoirement les effets d’une hausse inévitable des prix à la pompe.


La France doit, à l’instar de ses voisins européens, se doter d’une politique nationale en faveur du vélo et engager des mesures efficaces, en commençant par des incitations économiques. Ces mesures doivent en priorité cibler les employeurs et les salariés. Elles constituent un levier puissant pour le report de déplacement de la voiture solo vers le vélo pour le déplacement domicile/travail et au-delà, pour tout motif de déplacement.

Le Club des villes et territoires cyclables rappelle également qu’une telle politique entraînant une augmentation très significative de la vente de vélos soutiendra les fabricants français, les équipementiers et toute la filière d’emplois de services – non délocalisables – qui, de la réparation à l’apprentissage du vélo, a montré son potentiel notamment depuis l’essor de la pratique du vélo dès 2005. En outre, les retombées économiques du vélo qui représentent aujourd’hui 4,5 milliards d’euros sont déjà 9 fois supérieures aux investissements.
Enfin, en matière de santé publique, ce sont quelque 5 milliards d’euros qui sont économisés chaque année avec une pratique actuelle du vélo autour de 3%. Une pratique de 12 à 15% à horizon 2020 (niveau actuel de nombreuses villes européennes) permettrait d’engranger une économie de 15,4 milliards d’euros par an.

 
Pour le Club des villes et territoires cyclables, deux familles de mesures sont urgentes et plus que jamais d’actualité, comme il le soulignait déjà en août 2011 : un programme national Au travail à vélo,sur le modèle de Cycle to work en Grande-Bretagne, et l’indemnité vélo : la participation de l’employeur aux frais de déplacement domicile/travail des salariés.

—> Un programme national « Au travail à vélo », sur le modèle de « Cycle to work » en Grande-Bretagne

La mise à disposition gratuite de vélos et la facilitation de l’acquisition d’un vélo par les salariés constituent un enjeu majeur car les déplacements domicile/travail restent très structurants dans les choix de mobilité, et permettent de diminuer le poste transport du budget des ménages. Les employeurs qui faciliteront l’accès des salariés au vélo (prêt de vélo ou aide à l’achat) doivent bénéficier d’incitations (exonérations fiscales et sociales) sans que ces aides soient assimilées à des avantages en nature pour le salarié.
 
—> La participation de l’employeur aux frais de déplacement domicile/travail des salariés : l’indemnité vélo

Une « indemnité vélo » facultative pourrait être versée par l’employeur aux salariés qui choisissent le vélo comme mode principal de déplacement, comme c’est déjà le cas pour les frais de carburant dans le cadre de la prime transport. Elle serait combinable au remboursement de l’abonnement transport (pour le trajet de rabattement vers une gare ou station) notamment lorsque le salarié réside hors du périmètre de transport urbain. Cette indemnité kilométrique qui pourrait être de 0,21 € du kilomètre (comme en Belgique) serait exonérée de cotisations sociales et patronales et d’impôts sur le revenu pour le salarié. Le montant de l’indemnité pourra être déterminé lors de la mise en place d’un Plan de Déplacements d’entreprise (PDE) au sein de l’entreprise.
 
L’ensemble des propositions du Club des villes et territoires cyclables pour faire du vélo un puissant « remède anti-crise » ont été largement présentées depuis un an. Elles sont aujourd’hui adressées au Premier ministre et seront présentées aux ministres du Développement durable, de l’Economie et de l’Egalité des territoires à l’occasion des rendez-vous qu’il a sollicités auprès d’eux.

 

Le Club des villes et territoires cyclables, créé en 1989 par 10 villes pionnières, rassemble aujourd’hui plus de 1 300 collectivités territoriales : communes, agglomérations, départements, régions, représentant 42 millions d’habitants. www.villes-cyclables.org

 

Bonnet d'âne pour Marseille

L'enquête réalisée pour le fabricant de GPS Tom Tom place la cité phocéenne à la deuxième place européenne derrière Varsovie.
Bonnet d'âne pour Marseille. La ville se classe à la deuxième place des métropoles européennes les plus embouteillées après Varsovie. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée pour le fabricant de navigateurs GPS Tom Tom.

Lire la suite : Bonnet d'âne pour Marseille

Grande manifestation "Canebière pour les vélos"

Rendez-vous samedi 5 mai à 15H00 place Léon Blum, départ de la parade 16H.

En effet, il ne vous aura pas échappé le fait que le bas de la Canebière a été récemment piétonnisé...

L'accès au bus reste préservé alors que les vélos sont prohibés ! Il n'en fallait pas plus pour mobiliser tous les cyclistes et sympathisants marseillais qui souhaitent dénoncer la galéjade !

Ainsi, une grande manifestation partira des allées Gambetta, le samedi 5 mai, à 16h, descendra la Canebière jusqu'au Vieux Port pour finir vers 18h au Courant Vert, à la Plaine, qui nous accueillera avec un buffet bio. Cette manifestation sera précédée d'une heure festive, avec goûter, et animation pour petits et grands, de 15 à 16h, sur les Allées Gambetta. Cet événement est créé en partenariat avec Vélo-utile et Vélorution Marseille.


 

Un petit coup de pouce pour les vélos : le “tourne-à-droite” au feu tricolore

panneau-velo-tourner-a-droite-au-feu-rougeLe TAD (tourne-à-droite) au feu tricolore, ca devient instinctif quand on se retrouve brutalement arrêté au feu rouge, comme les voitures et les motos. Un coup d’œil à gauche et un autre en face : personne en vue alors je tourne, mais en pensant aux piétons .
Jusqu’au 12 novembre 2010, le code de la route ne distinguait pas les cyclistes des autres usagers face à un feu rouge.
Injustice enfin réparée par la sensibilisation menée par les valeureux défenseurs de la pratique cycliste auprès des acteurs de la sécurité routière, traduite dans le décret du 12 novembre 2010, lequel modifie l’article R415-15 du Code de la route. Et rend ainsi plus facile la mise en place du TAD aux feux tricolores.
Bordeaux et Strasbourg avaient pris une longueur d’avance en expérimentant le TAD au feu rouge qui s’est bien sûr révélée concluante. Manoeuvre en effet sans danger pour les cyclistes bien élevés que nous sommes.
Alors montons à Notre Dame pour mettre un cierge et prier pour que la 2ème ville de France rejoigne enfin le peloton des villes qui changent.
Mais il faudra quand même attendre que le panneau réglementaire sortent des planches à dessin des services de l’Etat. Notre presse locale ne s’est pas pressée pour en parler. 
Et pour rester amis avec nos congénères bipèdes piétons, on fait attention à eux !
Et oui, le piéton est partout et Frédéric DARD le savait (Un piéton est un monsieur qui va chercher sa voiture).
J-M MADELENAT, adhérent et membre actif du Collectif Vélos en Ville

Ne pas confondre vitesse et précipitation

ville-a-30-arles-dec-2010Le Collectif Vélos en Ville, de Marseille, était représenté en nombre lors de la journée de débats et d'échanges organisée le 2 décembre à Arles par l'association Rue de l'Avenir sur le thème de «La ville à 30». Pas moins de trois administrateurs, Sam Cohen, Serge Lourie et Michel Fornairon avaient fait le déplacement.
En revanche, aucun élu Marseillais n'était présent à cette journée et seul un technicien de l' Agam, dont le président est l'adjoint à l'urbanisme Claude Valette, assurait le service minimum. Il faut donc croire que le thème des déplacements et de son lien avec les aménagements et la qualité de la ville n'est toujours pas au coeur des préoccupations des édiles marseillais. Il est vrai qu'étaient surtout présents des élus de villes petites ou moyennes de la région: Nîmes, Cagnes sur mer, Arles, Avignon, Salon...
 
Il n'était pourtant pas inintéressant d'entendre ces élus exposer leurs interrogations et leurs expériences. Ainsi cette élue de Castelnau-le-lez près de Montpellier qui cherchait à connaître les « trucs» pour convaincre riverains et commerçants de l'intérêt des réaménagements réduisant la place et la vitesse de la voiture. A quoi le maire de Cagnes-sur-mer qui, lui, entre autres, a su imposer aux techniciens et convaincre ses administrés de la possibilité de transformer une autoroute littorale, une sorte de corniche quoi... en boulevard urbain, répondait volonté politique et travail de conviction. C'était aussi, en substance le contenu de l'intervention du représentant de la mairie de Paris qui expliquait les difficultés qu'ils ont souvent rencontrées lors de la mise en place des double-sens cyclables dans 65 quartiers de Paris. A Paris aussi, comme à Marseille, les maires d'arrondissement ont en effet la facheuse tendance à préférer la place de stationnement automobile de leur riverain-électeur plutôt que l'aménagement cyclable. Au vu des résultats, il semble bien qu'en terme de volonté politique le match soit gagné haut-la-main par les parisiens.
Quant au coeur des débats de ces journées, il portait sur l'évolution vers « La ville à 30 ». Une évolution que de nombreuses villes européennes et françaises ( Lorient, Chambéry...) ont désormais engagée. Pour faire simple, il s'agit d'inverser la logique actuelle: une ville à 50 avec des îlots en zones 30 - à Marseille on dit zones pacifiées, semi-piétonnes... - pour passer à une ville où la norme est le moins de 30 km/h, dans laquelle seuls quelques axes choisis conservent une fonction circulatoire prépondérante et une limitation à moins de 50 km/h. Autre aspect non négligeable en ces temps de restrictions budgétaires, une généralisation à l'ensemble de la ville des zones 30 ou de rencontre réduit les besoins d'aménagements lourds. Pas besoin de "semi-piétonniser" toutes les rues, c'est déjà fait. En effet, à l'exemple des noyaux villageois ou des quartiers du centre ville de Marseille, la plupart des rues des centres des villes françaises sont déjà aux normes du moins de 30 km/h plutôt que du 50 km/h. Encore plus pragmatique, le traitement de quartiers entiers plutôt que de quelques rues disséminées permet de réduire les besoins en signalisation et en panneaux en privilégiant le traitement des portes d'entrées à la zone.
 
Sur le fond, à travers les interventions et les points de vue croisés de sociologues, urbanistes et techniciens de terrain est apparue lors de cette journée la nécessité, a posteriori évidente, de réduire en ville la vitesse automobile à moins de 30 km/h. « La ville à 30 », c'est en réalité la ville qui redonne sa place à l'humain, au piéton... et au cycliste.
MF

Magique ?

img 2567Des courriers avaient été envoyés, sans réponse. Des rencontres avaient eu lieu, sans effet...  Nous demandions pourtant tout bêtement une meilleure signalisation du nouveau double-sens cyclable mis en place rue Fontange, que personne ne connaissait ni ne voyait, et une communication plus forte sur le fonctionnement de la Zone de Rencontre.
 
Et puis ce samedi 27 novembre, rue Fontange, s'est tenu un rassemblement du Comité d’Intérêt de Quartier et du Collectif Vélos en Ville : une opération de communication avec le concours de bénévoles, une mise en scène de la rue et des logos pirates au sol, la presse au rendez-vous, des élus et les flash des photographes... Résultat: le jeudi suivant étaient tracés au sol les logos cyclistes tant attendus.
Il ne nous reste donc plus qu'à faire la même chose pour les 1250 kilomètres de voirie marseillaise pas ou mal équipés.
On commence par quoi? Le boulevard de Paris, la Corniche, le boulevard Baille, le boulevard Michelet, la rue Thiers, la rue de Lyon... le vieux port?!

Quand le tram oublie le vélo.

Quelle chance on a, à Marseille!
Le même jour, samedi 27 mars, se déroulait sur le Prado, le Carnaval de Marseille et du coté de la Joliette, à Arenc plus précisément, l'inauguration d'une station de tramway, déguisée en pôle multimodal.
Comme les adhérents du Collectif Vélos en Ville ne peuvent résister à l'appel de la fête et de la mascarade, nous avons participé aux deux évènements. 
A Arenc, dans la continuité de la politique d’aménagements dits «multimodaux» (gare saint Charles, gare de la Blancarde…), «pacificateurs» (Canebière, rue de la République…), voire même «durables» de ces dernières années à Marseille, les aménagements du terminus du tramway d’Arenc ont eux aussi «oublié» les cyclistes. 
Pour les salariés du secteur, comme pour les habitants du quartier, l’arrivée de ce terminus aurait du pourtant être l’occasion de favoriser, de façon complémentaire au transport collectif, les déplacements en modes doux ou actifs dans son environnement proche. Or, au contraire de la circulation automobile, l’accès à vélo vers cette station n’a été ni favorisé, ni organisé, ni pensé.
Ainsi, rien n’y est sérieusement prévu pour assurer un stationnement des vélos de longue durée. En effet, pas plus que quelques coups de peinture sur le trottoir ne font une piste cyclable, quelques arceaux en galvanisé ne remplaceront jamais un parc vélo sécurisé, adapté à un terminus de tramway. D’autant que, perdus au milieu d’un océan de bitume et de chaussées à deux ou trois voies et à sens unique, ces quelques appuis vélos et motos auront bien du mal à attirer les cyclistes.
De fait, en totale contradiction avec la loi(1) et les orientations du Plan de Déplacement Urbain de Marseille toute la voirie menant à cette station est intégralement dédiée à la circulation automobile et y interdit par conséquent la possibilité de déplacements à vélo sécurisés et confortables. En fin de compte, cette station de tramway, qui sera pourtant une des portes d’entrée du futur quartier Euroméditerranée 2, en augure finalement bien mal la «verditure» annoncée.
 
(1) Art 228-2 du Code de l’Environnement:
A l'occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l'exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d'aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation.
 

Pour un Code de la Rue à Marseille et en France

code la rueCinq associations : la FUBicy – Fédération française des usagers de la bicyclette, dont fait partie le Collectif Vélos en Ville, le Club des villes et territoires cyclables, dont ne fait toujours pas partie Marseille, Droits du Piéton, la Ligue contre la violence routière et Rue de l’Avenir, interpellent le Gouvernement pour une mise en œuvre effective et urgente du Code de la Rue en France.
Le 31 mars, lors d’une conférence de presse, elles ont présenté une déclaration rappelant l'urgence de sa mise en oeuvre et vont œuvrer activement pour des « villes à 30 ».
Pour les néophytes, et ils sont nombreux à Marseille, même aux plus hauts niveaux, le Code la Rue est une démarche de modernisation du Code de la Route français. A l'instar de ce qui existe déja depuis plusieurs années en Belgique, il s'agit de changer la logique des aménagements de l'espace public et en particulier de la voirie urbaine. Celle-ci  n'est plus uniquement considérée comme un espace de circulation automobile, une route, mais conçue aussi comme un espace de vie, de rencontres et de déplacements pour d'autres modes, tout particulièrement pour la marche à pied et le vélo.
Il s'agit alors pour l'aménageur de concevoir des espaces qui, en fonction du contexte plus ou moins urbain, favorisent les déplacements à pied et à vélo et régulent, limitent ou empêchent la pression des modes de déplacements motorisés, tant en termes d'occupation de l'espace qu'en dangerosité, liée à la vitesse. Un certain nombre d'outils ont été élaborés, aires piétonnes, zones de rencontres, zones 30... qu'il s'agit désormais de généraliser dans nos villes et à Marseille, de façon urgente.
Si vous voulez en savoir plus, le Collectif organise le mardi 20 avril une conférence-débat sur ce sujet à la Maison de quartier Sénac.