Causettes à Bicyclette avec Emily - épisode 1

Coucou Emily, tu es l’heureuse élue à travailler à l’atelier pendant cette période de confinement, comment ça se passe pour toi ? Ça se passe bien ! Il a y suffisamment de choses à faire dans l’atelier pour tenir en autarcie pendant un moment.. Niveau ambiance c'est un peu trop calme par contre !
Est-ce que tu pourrais te présenter à nos lecteurs ? J’ai été embauché sur le poste d’animatrice de la filière de réemploi des cycles. La grande partie du travail consiste à faire de la collecte de vélos, via des partenariats ou des dons individuels et à remonter et démonter des vélos reçus. Tout cela, ça sert à pouvoir proposer à la vente des biclous d’occasion accessibles à toutes et à tous et de nourrir l’atelier en pièces d’occasion. Je m’occupe également du
marquage du Bicycode.
Tu es donc la mécanicienne de l’atelier ! Comment as-tu appris à réparer des vélos ? Pourquoi avoir choisi ce métier ? J’ai passé le CQP Vendeur.se Technicien.ne Cycle à Marseille en 2 mois pendant une période de chômage où je me questionnais sur des possibles reconversions professionnelles. J’ai fait quelques voyages à vélos en France et je trouvais cette formation utile pour mes prochains voyages, que j’espère faire plus loin et plus longs. :)
J’imagine qu’avec tous les vélos à remonter, tu ne travailles pas toute seule, tu nous expliques ça ?Les personnes ayant quelques connaissances en mécanique et souhaitant en apprendre plus, peuvent venir lors de séances de remontage de vélos en journée. En fonction du profil des personnes, j’adapte les jours et les séances, seul.e ou à plusieurs sur un vélo. Pour le moment, j’ai surtout remonté des vélos avec des personnes voulant ou ayant fait le CQP pendant quelques mois. À la fin du confinement, il y aura de la place pour accueillir de nouvelles personnes motivées !
Il y a aussi les bénévoles de la commission atelier qui sont impliqué.e.s dans la gestion de l’atelier et l’aide qu’ielles peuvent apporter par leur savoir mécanique.
Tu travailles sur quoi en ce moment ? Pour le moment, je fais du remontage pour proposer des vélos à la vente à la fin du confinement et permettre aux marseillais.e.s de profiter des beaux jours revenus !
On imagine que réparer des vélos ça ne doit pas être facile tous les jours. Tu nous racontes ta dernière problématique avec un biclou compliqué à remonter ? L’état des vélos que nous récupérons diffère. Ils peuvent être parfois très rouillés et n’avoir jamais été entretenus. Et parfois il peut nous manquer des pièces d’occasion de rechange. Ma dernière galère est une dynamo bouteille à réparer. On m’a montré une fois la procédure mais j’ai oublié. Il me reste l’option avec tutoriel et, ou bénévole à contacter !
Et enfin, tu aurais un conseil pour toute personne qui aimerait être plus indépendante dans la réparation de son vélo ? Je dirais que la pratique c’est ce qu’il y a de mieux : en venant par exemple aux différents moments proposés par l’association (apéro démontage, remontage en journée ou soirée), assister aux permanences, réparer son vélo et ceux des potes, etc.
Merci Emily et à très vite (on l'espère) sur la route !